Le Bonheur

Après l’amitié, nous allons cette semaine nous intéresser à un autre mot parmi la liste des mots que vous avez proposé :  BONHEUR

Le bonheur, 7 petites lettres, 4 consonnes, 3 voyelles, anodines prises individuellement mais qui unies, reliées entre elles forment un mot simple et pourtant si chargé de sens. 7 lettres qui forment un scrabble, seul mot que l’on peut former avec ces 7 lettres là et surtout un mot dont émane que du ressenti positif.

Si l’on s’en tient juste à la définition, le bonheur est un état émotionnel agréable, équilibré, de pleine satisfaction stable et durable, dans lequel se trouve quelqu’un qui estime être parvenu à atteindre les aspirations et les désirs qu’il juge importants.

Mais il n’existe pas de définition claire et unanime car le bonheur est une notion relative et subjective, ce qui ouvre une multitude de possibilités et de manières d’aborder le sujet. D’ailleurs, la quête du bonheur est un thème récurrent dans la littérature, livres, poèmes, chansons, sujets de philosophie, d’éthique, de spiritualité et de religions. N’existe-t-il qu’un seul bonheur, une seule forme de bonheur ? le bonheur peut-il être multiple, sa quête est-elle une fatalité, un besoin, un devoir ?

Une expression dit que « l’argent ne fait pas le bonheur » Certes il n’en est pas l’essence, mais pour une personne dans la misère, avoir de l’argent pour juste pouvoir avoir un toit ou se nourrir n’est-ce pas déjà un bonheur ? A contrario, avoir beaucoup d’argent ne garantit pas le bonheur, car le bonheur ne s’achète pas.

Tous les ans, au moment des vœux, nous nous souhaitons bonheur, santé, paix ; La santé, un bien inestimable que l’on estime et apprécie bien souvent lorsqu’elle a des faiblesses. Mais le bonheur en dépend-il vraiment ? il est peut-être plus aisé de l’atteindre lorsque l’on est en bonne santé, mais on ne peut prétendre qu’une personne en situation de handicap ou de maladie n’est pas apte à trouver le bonheur, ce serait vraiment une vision très restrictive et injuste.

Nous pouvons comme cela apposer une multitude de mots divers et variés au mot bonheur avec toujours le même résultat, toujours les mêmes interrogations qui reviennent. Cette résultante vient du fait de la part subjective et relative de la notion de bonheur et de la diversité et de la complexité de l’être humain.

Le bonheur au final est différent pour tout un chacun car nous n’avons pas tous les mêmes attentes et les mêmes critères de satisfaction. Ce qui peut rendre heureux une personne ne l’est pas forcément pour l’autre. Il n’y a pas de bonheur universel, juste une quête, un désir de l’atteindre avec chacun ses propres références et c’est ce qui le rend si attrayant. Mais comme tout objectif, l’atteindre peut aussi le rendre moins intéressant puisqu’il devient accessible. Le paradoxe de l’éternel insatisfaction de l’homme prend ici toute son ampleur.

Dans la religion, le bonheur absolu se réfère souvent au paradis, autrement dit après notre existence mortelle, au-delà de notre condition, avec la notion de quête du bien durant notre vie pour atteindre le bonheur en récompense.

Alors soyons simples, essayons juste, guidés par Dieu, de nous satisfaire de petites choses, de faire au mieux à notre échelle pour atteindre le bonheur auquel on croit et on aspire, et ainsi avec tous nos bonheurs réunis, créer un état de bonheur propice à la prospérité de nos vies.

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