En avant vers l’Avent

Portés par les effets de la veillée Aineo du 17 novembre, nous avons repris le cours de nos vies et le temps nous amène déjà aux portes de l’avent. L’avent est un terme dérivé du latin classique « advenire » qui désigne l’arrivée, l’avènement de Jésus-Christ, c’est-à-dire sa naissance et qui correspond donc à un temps liturgique avant Noël. Ce temps est un temps d’attente, d’espérance et de prières pour cheminer dans la joie vers Noël en préparant notre cœur à accueillir l’amour et la lumière de cet avènement.

Certes, la conjoncture actuelle n’est pas propice à l’engouement et est prétexte à nous renfermer sur nous-même et à rester dans nos routines rassurantes, nous incitant à ne rien faire et attendre Noël de façon passive.

Mais il nous faut résister à ce marasme ambiant, ne pas céder au défaitisme, et se faire violence pour faire retentir l’espérance et faire jaillir en nous la joie de Noël. Si nous avons la chance et les moyens de pouvoir se mettre sur la route de l’avent dans l’esprit de Noël, c’est respecter ceux qui ne le peuvent pas que de s’engager ensemble sur ce chemin de lumière en gardant toujours à l’esprit que c’est la somme des gestes de chacun qui fait avancer et changer les choses.

Plutôt que de ne rien faire face aux problèmes environnementaux, sociaux ou économiques actuels face auxquels nous nous sentons impuissants, il faut toujours persévérer par nos actes respectifs, chacun à notre échelle et avec nos compétences, pour avancer et créer une dynamique porteuse d’espoir et de bienveillance. Gandhi disait : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » Alors, soyons les acteurs des changements que nous souhaitons dans nos vies et profitons de ce temps de l’avent pour avoir la joie « contagieuse » et répandre une épidémie, voire une pandémie de bonheur et de bienveillance.

Pour ce faire, je vous propose de partager un calendrier de l’avent virtuel, un calendrier de la bienveillance ou chaque jour nous effectuerons ensemble un geste ou une action simple et facile à mettre en œuvre mais qui tout en semblant insignifiantes, mises bout à bout auront un impact positif sur chacun de nous et sur autrui.

Pour découvrir les messages de chaque jour, rendez-vous sur le calendrier virtuel, et ouvrez les cases chaque jour : https://aineo.fr/en-avant-vers-lavent/

Bonne première semaine de l’avent, ensemble nous serons plus fort pour le rendre plus efficient.

N’hésitez pas à transmettre ce mail à vos proches !

A la semaine prochaine.

Tata Sophie

Le chant

Bien que la conjoncture actuelle ne soit pas propice à l’engouement, c’est par un mot de la liste plutôt positif que nous allons partager ce moment. Il est le mot qui vient dans l’ordre proposé, et je pense au contraire qu’il arrive à point pour nous aider à affronter le marasme ambiant et entrer dans une dynamique de positivité porteuse d’espoir et d’amour.

Ce mot est le mot chant, et il est l’illustration parfaite de ce site qui porte le nom du groupe d’animation Aineo, qui par le chant nous fait partager des moments uniques d’amour, de joie, de prières et de louanges.

Le mot chant vient du latin « cantus », qui représente le chant d’un humain, d’un oiseau, le son d’un instrument ou d’un poème. C’est une suite de sons modulés et émis par la voix humaine, qui par la différence des intonations, produisent des sensations variées. Par définition, c’est l’ensemble de la production de sons musicaux produite par la voix humaine. Le terme s’étend cependant aussi aux vocalisations et plus généralement aux signaux sonores émis par certains animaux dans un contexte de parade nuptiale ou non (cigales, baleines…) C’est également l’action par laquelle la phonation, intensifiée et variée devient musique.

Ces définitions un peu théoriques et techniques ne sont pas à l’image des vertus et des bienfaits que le chant engendre. La voix par le chant est l’instrument des sentiments les plus profonds. Le chant libère les émotions, il permet comme le cri de se libérer d’énergies négatives et de tensions accumulés à l’intérieur et ainsi de les extérioriser. Lorsque l’on chante, on ressent un sentiment de liberté et de communion avec autrui, une connexion spéciale et bienfaisante avec l’auditeur. Que se soit seul ou en groupe, le chant à un but de partage et permet la sécrétion d’endorphines, hormone de la détente et du bonheur. La thérapie par le chant est d’ailleurs un moyen d’atteindre la résilience et l’harmonie des sentiments intérieurs.

Tout peut être exprimé par le chant : la tristesse, la joie, l’amour, la colère, la louange, l’adoration etc… Les lamentations sont une forme de chant accompagné de musique qui permettent d’exprimer la douleur du regret ou du deuil qui peut susciter l’espoir ou la paix intérieure. Dans le domaine du sport, le chant est un vecteur de rassemblement, d’union, de ferveur et de soutien (chants de stade, Haka…)

Le chant provoque un sentiment d’appartenance à un groupe, chanter avec les autres permet de se sentir lié à eux en formant une unité de personnes partageant un but commun. Le chant permet donc d’exprimer des émotions ou des messages communs de façon plus porteuse et plus efficiente que les mots parlés ou écrits.

Saint Augustin a dit : « QUI BIEN CHANTE, DEUX FOIS PRIE »

Le chant fait partie intégrante de la vie liturgique du peuple de Dieu. Par les sons, on crée l’émotion et par le chant on s’adresse à Dieu, on chante la foi. Le chant rapproche de Dieu, permet d’unir les gens malgré leurs différences et de transmettre la foi. Le chant élève les âmes, car dans le chant tout le corps est mobilisé ; par le chant, on prie avec tout son être en exprimant toutes les formes d’émotions intérieures. Chanter en chœur, c’est chanter soi-même avec les autres, plusieurs individualités pour former une seule voix. Le chant permet de prier non seulement avec la tête et le cœur, mais avec le corps tout entier.

Le chant est donc un formidable moyen d’expression de la prière, de l’allégresse du cœur. Il permet de se mettre en prière dans la joie et nous fait grandir par le partage, atteindre un épanouissement personnel, un réconfort.

La prochaine veillée d’Aineo approche et j’espère que cette lecture vous donnera l’envie d’y participer, que ce soit la première fois ou que cela fasse plusieurs fois. Comment refuser l’opportunité d’un moment suspendu de partage et d’union, pour faire le plein de plénitude et de sérénité, simplement, juste par leur volonté de donner du plaisir. Par ces temps aux actualités difficiles, lourdes et pesantes qui soulèvent tant d’interrogations et de doutes en nous, ce temps de louanges qui nous est offert est un don de Dieu qui ne se refuse pas et qui au contraire est un devoir d’amour et de bienveillance.

Alors soyons généreux et bienveillant avec nous même en répondant à cet appel de paix qui nous est offert, et en union de prières pendant ce temps, soyons une des petites gouttes de cet océan d’amour qui mène à la paix.